Il est 15h30, jeudi dernier. Le café Citoyen n’est encore qu’un bar. Un homme en salopette arrive à vélo. C’est Fernando Sanchez. Il gare son véhicule, sort une table pliante et six caisses de livres savamment empilées sur sa remorque. Quinze minutes plus tard, la terrasse du bar est transformée en librairie.