3e Congrès des Boîtes à Vélo - France | Hippodrome de Parilly à Bron (Lyon), les 31/05 et 1er/06/2024
À toute personne ayant un intérêt commun pour le vélo, l’entrepreneuriat et les enjeux climatiques, à savoir :
🎤 Des moments d’échanges et de partages d’expériences
🎯 Des sujets ciblés et variés
✨ Des ateliers et tables rondes
🎈 Des moments plus festifs (parade à vélo, soirée cocktail…)
🌮 Des vélos-restos sur place
🚲 La possibilité de faire un tour de piste à vélo-cargo
🏁 Une convergence à vélo-cargo depuis l’Hôtel de ville de Lyon
👇 Un village d’exposants bien garni
La conférence était animée par Florence Gall (APIC) en présence de Guillaume Gouffier-Valente (député), Mathieu Eymin (VELAB), Caroline Faucon (Baguette à Bicyclette), Delphine Dépraz (Grenoble-Alpes Métropole) et Jean Bergue (Célestin Nettoyage)
Cet échange a été introduit en mettant en avant la place qu’occupe aujourd’hui le vélo-cargo en France et notamment la diversification des formes et des modèles, permettant de répondre à des besoins variés. C’est le cas de Jean Bergue, gérant de l’entreprise Célestin Nettoyage, qui a converti sa flotte de 25 voitures à 13 voitures (objectif final : plus que 5 voitures). Il a eu l’occasion de revenir sur l’importance de l’accompagnement au changement. Côté collectivités, Delphine Dépraz est revenue sur la nouvelle feuille de route de la métropole grenobloise qui a permis de soutenir le déploiement de la cyclologistique en actionnant plusieurs leviers dont la mise en œuvre d’un environnement accueillant (450 km d’itinéraires cyclables, limitation du trafic automobile). Nos intervenants ont toutes et tous relevé que le vélo-cargo est riche d’opportunités et d’externalités positives : pour faire face aux enjeux actuels, le vélo est un outil de transition efficace en centre urbain et plus largement.
Cependant, pour atteindre l’objectif de 40% de port de charge en centre urbain à vélo, toutes et tous ont insisté sur l’importance de repenser le cadre autour des professionnels mobiles. Guillaume Gouffier Valente était pour une législation favorable, des aides à l’acquisition et une politique incitative et coercitive comme outil de transition. Pour Jean Bergue, un dispositif de primes financières devrait être mis en place pour inciter les salariés à passer au vélo. Le vélo-cargo permet une augmentation de 30 à 40% de gains et permet de faire évoluer les travailleurs sans permis. Selon Mathieu Eymin, les nouveaux clients ne viennent pas pour des raisons écologiques et ne sont pas forcément sensibles au sujet de la transition.
Pour finir, Florence Gall a demandé aux intervenant.es les potentielles actions pour faire du vélo-cargo une solution massive. Selon eux, il faut rendre les centres-villes plus cyclables, imposer plus de contraintes aux grandes entreprises pour les accompagner vers la transition et mettre en avant le gain économique du vélo-cargo dans les médias.
La table-ronde était co-animée par Gaétan Piegay (Les Boîtes à Vélo – France/Fédération professionnelle de cyclologistique) et Margherita Alessandrini (Les Boîtes à Vélo-France/Cyclo-cargologie) en présence de Romain Barbé (FUB/Colis Activ), Xavier-Yves Valère (Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires), Adrien Giraudineau (Les Boîtes à Vélo-France), Mehdi Sakatni (Les Boîtes à Vélo-France), Marie Pouponneau (ADEME), Paul Roudaut (Cargonautes) et Jérôme Douy (TLF).
En analysant et comparant le cycle de vie des véhicules de tous types, de la fabrication jusqu’à l’usage, l’extraction et la gestion de la fin de vie du vélo-cargo, il est apparu à l’ADEME que le vélo-cargo est le plus intéressant. Cela n’empêche pas les nombreux défis auxquels la cyclologistique fait face, et notamment la faiblesse du segment qui varie beaucoup en fonction de l’offre et de la demande.
Quels sont les freins à la cyclologistique ? Tout d’abord le vélo-cargo est plus limité en termes de capacité, d’autonomie et de distance. Il y a un surcoût réel au démarrage mais qui est souvent surestimé et mal estimé. De plus, la conjoncture économique, le secteur concurrentiel assez fort ainsi que la réglementation n’avantage pas la cyclologistique. Selon Jérôme Douy, la réglementation ne doit pas être trop intrusive et doit être stable. Il faut aussi mettre à l’échelle nos organismes de formations classiques de logistique pour toucher les grands groupes. Le programme Cyclo-cargologie va y répondre.
Quels sont les leviers ? Selon Romain Barbé, il en existe plusieurs : pour les donneurs d’ordre c’est une possibilité d’améliorer leur capacité logistique en internalisant ou en mettant en place du co-transport entre donneurs d’ordre. De plus, la cyclologistique permet une continuité de service. Il faut modifier l’imaginaire autour du vélo-cargo car il y a une méconnaissance et un a priori concernant ses capacités.
Paul Roudaut, Président de la Fédération professionnelle de cyclologistique, indique l’importance de faire des économies d’échelle et de devenir une évidence via des aides, des CEE et des décisions politiques : le plaidoyer de la Fédération a été ainsi rédigé pour inciter à créer des cadres réglementaires clairs et inciter les donneurs d’ordre.
Au sujet de la formation du secteur aujourd’hui, beaucoup d’acteurs sont ceux de l’écosystème de la cyclologistique et du vélo tels que les cyclologisticiens (principalement en interne), des organismes de formation spécialisés en logistique urbaine ou logistique du dernier kilomètre, les fabricants de matériel, des entreprises d’insertion et des vélo-écoles. Cette offre est concentrée dans et autour des grandes agglomérations. Les formats sont très hétérogènes avec une majorité de formations en présentiel, des formats courts et axés sur les besoins des professionnel·le·s. Les besoins actuels des cyclologisticiens semblent être principalement du côté des spécificités du matériel roulant, des gestes et postures du métier, des réglementations et des spécificités des territoires. Pour renforcer et développer l’offre de formation existante, il sera nécessaire d’identifier les éléments-clés constituant le cœur des compétences et de les agencer dans des référentiels métiers pour les faire reconnaître par la branche professionnelle concernée et les inscrire dans les répertoires nationaux (RNCP). Enfin, la dernière étape consisterait en la création de formations diplômantes permettant la reconnaissance des métiers.
La table ronde était animée par David Loftus (Les Boîtes à Vélo-France) en présence de Carmen Estevez (Bikelogic, Espagne), Renaud Sarrazin (Urbike, Belgique), Philippe Van de Casteele (BCLF – Belgian Cycle Logistics Federation).
A titre d’exemple, en Espagne et en Belgique, des collaborations avec des organismes d’insertion professionnelle ont vu le jour, reconnaissant ainsi le potentiel de la cyclologistique pour des publics éloignés de l’emploi. Philippe parle de « durabilité humaine » quand il évoque le bénéfice social (et pas seulement environnemental) de la cyclologistique. En Espagne, la difficulté de faire assurer son matériel roulant et la marchandise est un point noir. Les difficultés d’accès au foncier sont partagées, comme en France. La maîtrise des coûts globaux de possession (TCO) est, comme partout, un enjeu capital pour les opérateurs.
Les fédérations prennent des formes différentes à travers l’Europe : parfois inexistantes (Espagne, Pays-Bas), parfois regroupant cyclologisticiens et fabricants (Allemagne), parfois intégrées dans une autre association (au Royaume-Uni dans la Bicycle Association) : le modèle des Boîtes à Vélo est donc assez unique au niveau européen.
Les professionnels illustrent ensuite en quoi l’Union Européenne est clé pour développer le potentiel de la cyclomobilité professionnelle dans leur pays. Pour Carmen, l’U.E. permet le passage à l’échelle d’une filière émergente. C’est un accélérateur de projets : elle fait le parallèle avec le secteur des énergies renouvelables (à titre d’exemple, le projet Decarbomile). Renaud estime qu’il est parfois plus facile de collaborer entre homologues européens qu’avec des confrères/concurrents locaux. Le projet CICLE, qui implique Urbike, Bikelogic, Les Boîtes à Vélo et deux autres acteurs, est une parfaite illustration de la pertinence de la collaboration européenne : savoir valoriser ce qui a déjà été (bien) fait pour bâtir dessus, et donner plus de visibilité aux bonnes pratiques et aux modèles efficaces et vertueux.
Un point d’attention est apporté concernant l’hétérogénéité des normes et réglementations (à titre d’exemple la législation sur les remorques vélo) : si l’harmonisation est un objectif louable, il faut veiller à ne pas harmoniser par le bas. Les appels à projets européens recouvrant en outre des objectifs très ambitieux, il est parfois difficile pour les acteurs privés d’y répondre : il faudrait qu’ils soient sous-découpés en parties plus digestes. Philippe plaide pour des fonds structurants et pérennes, qui permettraient de consolider nos filières dans le temps et sortir du mode projet constant. Enfin, les 3 panelistes sont d’accord sur l’importance de faire remonter la cyclomobilité professionnelle en haut de la pile dans la déclaration européenne sur l’utilisation du vélo (le mot cyclologistique étant cité une seule fois sur les 36 points). Le risque existe (comme pour la Politique Agricole Commune en agriculture) d’une dépendance aux subventions. Nos professionnels plaident donc plutôt pour une prise en compte des externalités positives de la cyclologistique. Malgré tout, une impulsion est nécessaire pour accompagner les premières étapes du développement de la filière.
L’atelier était animé par Laetitia Pfeffer (Les Boîtes à Vélo – France) et Hélène Roisille (Toutenvélo)
L’objectif de cet atelier était de réunir des professionnels à vélo afin qu’ils puissent échanger sur les conditions de travail propres à leur pratique des cyclomobilités professionnelles, tant en recensant leurs besoins prioritaires ainsi que les leviers d’action mobilisables pour les pallier. L’atelier a réuni 25 participants de divers secteurs d’activité (cyclologistique, services, artisanat du bâtiment, commerce, filière utilitaire) et s’est structuré autour de quatre thématiques principales :
L’atelier était animé par Gaétan Piegay (Les Boîtes à Vélo-France).
L’objectif de l’atelier était de :
– trouver des solutions pour lever les freins et développer un environnement favorable aux vélos-cargos avec la mise en place d’outils de planification territoriaux,
– mettre en place une organisation de la chaine logistique,
– mettre en place des règlementaires de police,
– transformer la culture des élus locaux,
– créer des lieux d’échanges entre les élus,
– identifier des leviers pour échanger avec les acteurs immobiliers et gestionnaires d’actifs.
La plénière de clôture était animée par Romain Allais (Les Boîtes à Vélo-France) en présence de Fabien Bagnon (Métropole de Lyon), Valentin Lungenstrass (Ville de Lyon) et Caroline Faucon (Les Boîtes à Vélo-France).
La table ronde était co-animée par Romain Allais (Les Boîtes à Vélo-France) et Fannie Nolhier (Les Boîtes à Vélo- France) en présence de Anne-Lise Gandon (Frais chez toi), Caroline Faucon (Baguette à Bicyclette), Luc Béduchaud (La Roue Libre) et Xavier Martin (Xavier le Boulanger).
Le dernier imaginaire collectif existant est celui des travailleurs à vélo des années 1900 mais nous n’avons plus les mêmes besoins. On observe aussi que la plupart des travailleur.se.s à vélo ont été en reconversion plutôt qu’en démarrage d’activité. Pour toucher les plus jeunes, il faut déconstruire le mythe, soit via des associations, soit en intervenant dans des collèges pour discuter des préjugés comme a pu le faire Caroline Faucon.
Le premier mythe est la difficulté de se lancer dans l’utilisation du vélo-cargo pour ceux qui ne savent pas faire de vélo. Il faudrait adapter les vélos-cargos pour les personnes de petite taille, mettre en avant la nécessité de pratiquer et former pour gagner en compétence. Inviter d’autres professionnels à tester les vélos-cargos permettrait de réduire ce mythe.
Le deuxième mythe est la perception sociale. Le vélo-cargo est perçu assez positivement, il suscite curiosité et est un outil de communication puissant. Mais certains professionnels trouvent difficile de renoncer aux véhicules à moteur pour des raisons pratiques : adapter les solutions vestimentaires techniques et réorganiser le travail sont deux solutions pour dépasser ce frein.
Le troisième mythe est celui de la place des femmes. Si les choses bougent de ce côté, certaines adaptations seraient appréciables, notamment du côté du matériel.
Cet échange se conclut sur l’importance de changer la représentation des véhicules dans la fiction et dans l’industrie audiovisuelle pour inclure davantage les vélos-cargos et réduire l’image de la voiture comme symbole de mobilité et de réussite : tous les utilisateurs de vélos-cargos jouent un rôle d’ambassadeurs pour promouvoir et normaliser l’usage dans la société.
La table ronde était animée par Sonia Boury-Bouabdela (ZePlombier) en présence de Paul Gregori (Montchat Perché), Eddie Pineau (SICLE), Maëlle Chapuis-Mirol (CMA-France) et Karine Robert (Agilenville)
Comment se lancer ? Il faut dans un premier temps s’immatriculer auprès de la CMA ou de la CCI. La CMA met aussi en place des services d’aide à la conception, à l’idéation jusqu’à l’immatriculation. Maëlle Chapuis Mirol nous indique qu’il y a un fort nombre d’entreprises à reprendre et le taux de réussite est assez important. Aujourd’hui les reprises et « cyclo conversions » sont marginales mais ont de gros potentiels.
Que pensez-vous du fait de s’associer avec des partenaires ? Pour Paul Grégori, il est important de faire un pacte d’associés et de déterminer comment se séparer si cela doit se faire. Eddie Pineau est dans une coopérative qui, selon lui, permet de mieux se projeter dans l’avenir car personne n’a de plus-value sur le capital et dans leurs statuts.
Aviez-vous préparé un business plan ? Beaucoup de métiers ne se font pas encore à vélo et donc le risque est plus présent mais Paul Grégori s’est lancé en se donnant un an pour tester cette idée ; Cela fait maintenant 10 ans qu’il s’est lancé. Eddie Pineau conseille de profiter du réseau de l’association pour faire des stages auprès de ses confrères et consœurs pour s’inspirer.
Comment avez-vous choisi votre vélo ? Karine Robert conseille de demander conseil auprès de ses confrères. Paul Grégori a décidé de s’axer sur plusieurs modèles différents car ils ont plusieurs utilisations différentes. Eddie Pineau a plutôt choisi l’esthétisme pour renforcer la lisibilité des clients et la cohérence avec leur entreprise.
Comment faites-vous pour la maintenance ? Chez Agilenville, il y a de la casse toutes les semaines : la maintenance est soit internalisée, soit externalisée par le prestataire qui a fourni les vélos-cargos. La sensibilisation est très importante auprès des salariés car la casse a souvent lieu avec les nouveaux entrants ou ceux qui ne font pas attention. Sonia a décidé de mettre en place un système où chaque salarié a son propre vélo et sa propre caisse à outils pour éviter ce type de problème.
Que pensez-vous du recrutement et des risques de limites budgétaires ? Pour Karine, l’aspect humain est très important car leur travail est difficile. Paul et Sonia se donnent une limite de 7 salariés car ce modèle leur permet de très bien travailler mais ils font un choix parmi leurs clients pour ne pas devoir trop recruter.
Comment pérenniser son activité ? Se diversifier signifie prendre des risques car les charges sont plus élevées et il faut trouver des emprunts mais cela permet d’avancer car les métiers évoluent. Les formations continues sont très importantes pour avancer avec son temps car les techniques, les besoins et les clients évoluent. Beaucoup de ces formations sont gratuites dans les chambres consulaires ou il existe des formations en lignes qui ont des formats plus courts.
Comment peut-on se financer ? La CMA a un partenariat avec Kiss Kiss bank bank qui est une solution pour faire un financement participatif. Les aides à l’achat peuvent être aussi une solution mais il faut faire des avances car il y a souvent un an de délais. Pour le financement de la maintenance, les avis sont partagés entre ceux qui estiment à 6-7K€ par an, d’autres à 3K€ par an et ceux qui estiment leurs besoins à 1K€ par mois par vélo.
Quelle est votre rentabilité par rapport à la voiture ? Le modèle est plus rapide et a moins de coûts. Sonia explique qu’ils sont plus efficaces et les déplacements sont facturés mais beaucoup moins chers qu’en véhicule traditionnel. Maëlle Chapuis Mirol conseille et invite les professionnels a afficher leurs coûts de déplacements.
Que vous a apporté les Boîtes à Vélo ? Cela permet d’échanger, de s’aider, de ne pas être seul lorsque l’on est indépendant mais aussi de booster son activité car on s’envoie des clients. A Nantes, ils mettent en place des offres communes.
L’atelier était co-animé par Charles Levillain (Fleximodal), Damien Garreau (JHOG) et Yolaine Urvoy (Les Boîtes à Vélo-France). 19 personnes étaient présentes.
Les objectifs de l’atelier étaient de :
– approfondir la connaissance des actions de l’association,
– définir les attentes et objectifs communs des membres,
– identifier les apports de chaque membre de l’association pour répondre à ces objectifs,
– dessiner des propositions d’actions pouvant être portées par les BàV.
Les attentes des adhérent.e.s sont :
– le partage d’informations et d’outils,
– les études et agrégation de données,
– le plaidoyer,
– la réglementation.
L’atelier était co-animé par Luc Béduchaud (La Roue Libre), Caroline Faucon (Baguette à Bicyclette), Francis Duclos (Cyclotravaux) et Fannie Nolhier (Les Boîtes à Vélo). 16 personnes étaient présentes à l’atelier. L’atelier a permis d’évoquer différents sujets tels que la mutualisation des locaux, la mutualisation du matériel, la CMA-France et les apports de l’association pour les adhérent.e.s.
L’atelier était co-animé par Paul Roudaut (Cargonautes), Hugues de Kergorlay (Cygogne) et Gaétan Piegay (Les Boîtes à Vélo-France). L’objectif de l’atelier était de définir la manière de choisir les entreprises qui peuvent représenter localement la Fédération en définissant des référents locaux ou des référents en fonction des sollicitations. Il fallait aussi choisir l’échelle des référents ainsi que les choix des candidatures.
L’atelier était animé par Romain Allais (Les Boîtes à Vélo-France). L’atelier a permis un accompagnement personnalisé en fonction des besoins et objectifs des potentiels acquéreurs de vélos-cargos.
L’animation était co-animée par Céline Morin, Mélanie Dugué et Josselin Guerini (Les Boîtes à Vélo-France) avec la participation de l’équipe de la Cyclo-Scène.
La plénière était animée par Céline Morin, Yolaine Urvoy et Caroline Faucon.
L’ensemble se situait dans un écrin de verdure entièrement privatisé.
Emmanuel Coudreau (plomberie, électricité) |
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Ghislain Varin (plomberie, électricité) |