2e édition
En 2012, quelques entrepreneurs à vélo se regroupaient à Nantes. Dix années plus tard, l’association est retournée sur les lieux de sa fondation pour faire rayonner la 2e édition du Congrès national ainsi que les 9 associations locales et 280 structures adhérentes, représentant plus de 800 équivalents temps plein, répartis sur toute la France métropolitaine et sur l’île de la Réunion.
À toute personne ayant un intérêt commun pour le vélo, l’entrepreneuriat et les enjeux climatiques, à savoir :
🎤 Des moments d’échanges et partages d’expériences
🎯 Des sujets ciblés et variés
✨ Des ateliers et tables rondes
🎈 Des moments plus festifs
🌮 Des vélos-resto sur place
🚲 La possibilité de faire un tour de piste à vélo-cargo
👇 Un village d’exposants bien garni
Journée dédiée aux « cycloentrepreneurs » adhérents du réseau Les Boîtes à Vélo – France et non adhérents, autres professionnels envisageant de changer leur mobilité, aux fabricants de vélos utilitaires, et aux élus des collectivités.
Journée grand public, ouverte à tous !
Sur place, vous rencontrerez une majorité de fabricants de vélos-cargos (biporteurs, triporteurs, tricycles) et de remorques. Ils seront présents les 2 jours du congrès pour vous présenter et vous faire essayer leurs solutions. Si vous êtes attentifs, vous verrez qu’il n’y aura pas que des fabricants de vélos-cargos !
Discours d’accueil d’Aurélien Boulé (Conseiller municipal et métropolitain de Nantes), Nicolas Martin (Vice-président de Nantes Métropole) et Roch Brancour (Vice-président du Conseil Régional).
Visionnage de la vidéo de Nantes Métropole sur les Boîtes à Vélo – Nantes et discours d’accueil de Sonia Boury (Présidente des Boîtes à Vélo – Nantes).
Présentation de l’association par Mathieu Eymin (Président des Boîtes à Vélo – France) : son évolution depuis sa création, son équipe, son Conseil d’Administration et ses projets.
Animé par Philipe Genty (Porte-parole des Boîtes à Vélo – France)
Crédits photos : Wheel’z
La table-ronde est animée par Julien Langé (Urbaniste des mobilités, BL Evolution), en présence de Nicolas Martin (Vice-président de Nantes Métropole), Pierre-Marie Garnier (Chef de projet vélo, Strasbourg), Hélène Cruypenninck (Maire-adjointe à la ville d’Angers), Séraphin Elie (Secrétaire général, FUB) et Mathieu Cloarec (Directeur des Boîtes à Vélo – France).
La première partie porte sur les actions et la vision de la collectivité de Nantes en matière de cyclomobilité professionnelle. La ville se félicite de l’émergence des Boîtes à Vélo sur son territoire et souhaite s’appuyer sur son expertise pour promouvoir le vélo auprès des entreprises. Les principales actions portent sur les aménagements, le stationnement, des actions pour encourager la cyclologistique en évitant la propagation de modèles ubérisés.
La seconde partie porte sur les actions de l’Eurométropole de Strasbourg qui concerne plus les aides à l’achat et la promotion de la cyclologistique que l’aide à la création de cyclo-entreprises. Pierre-Marie Garnier expose un premier retour d’expérience de la Zone de Circulation Restreinte qui a permis de faire évoluer les flottes de livraison et globalement réduire le tonnage des volumes entrants. La métropole arrive à accrocher les familles pour promouvoir l’usage du vélo-cargo mais beaucoup moins les professionnels.
La troisième partie porte sur la ville d’Angers. Les membres des Boîtes à Vélo commencent à être consultés en tant qu’usagers vélo. La ville est particulièrement propice à la livraison à vélo et les services essaient de réserver des espaces pour les cyclologisticiens. Ils ont notamment commencé à travailler avec Colis Activ à ce sujet.
La dernière partie concerne la présentation du baromètre des villes cyclables présenté par Séraphin Elie. Julien Langé note en conclusion que les villes moyennes se sentent encore éloignées (par méconnaissance ou sous-estimation) du dispositif des Zones à Faibles Emissions alors que les problèmes de fond sont proches de ceux des grandes agglomérations.
L’atelier est animé par Luc Béduchaud (Administrateur des Boîtes à Vélo – France), en présence de Charlotte Dudignac (Coopérer pour entreprendre), Elise Bélard (Ouvre-Boîte 44) et Philippe Genty (Porte-parole des Boîtes à Vélo – France).
Le premier temps d’atelier Charlotte Dudignac et Élise Belard présentent les Coopératives d’Activités et d’Emploi et leurs avantages comme alternative à l’auto-entrepreneuriat (salariat et autonomie, aide au lancement, partage des fonctions support, des outils, de licences, des assurances, rupture de l’isolement et échange avec les pairs, vie coopérative)
Luc Béduchaud aborde son rôle de responsable local aux Boîtes à Vélo. À Lille, la première raison d’adhérer est d’intégrer le réseau pour ne plus être seul. Luc présente le tiers-lieu de Lille qui rassemble plusieurs entreprises à vélo comme un outil et le cœur de l’association. Ce lieu permet de partager des expériences et d’échanger des services et des informations.
La suite de l’atelier se déroule sous le format du « bocal à poissons » (méthode de dialogue à 4 places, chacun prenant une place à tour de rôle). Les principales préoccupations remontées portent sur :
L’atelier est animé par Olivier Girault (Directeur de Toutenvélo), en présence de Marie Pouponneau (Ingénieure logistique urbaine, ADEME), Gaétan Piegay (Responsable projets, Boîtes à Vélo – France), Malou Charenton (Fabrique de la logistique), Corentin Consigny (BL Évolution), Romain Barbé (Colis Activ) et Lucie Carriou (Chargée d’étude programme Interlud).
En introduction, Marie Pouponneau et Gaétan Piegay présentent les résultats de l’Observatoire de la Cyclologistique et le panorama de la cyclologistique issu de cette première étude du genre.
Malou Charenton intervient dans un second temps pour présenter un travail de recherche mené conjointement par des étudiants de l’Estaca, la Fabrique de la Logistique et les Boîtes à Vélo. Ce travail porte sur la définition d’un indice de cyclologistique permettant d’évaluer les actions d’une collectivité (aménagements, accès au foncier, sensibilisation, etc…) pour développer la cyclologistique.
Corentin Consigny présente ensuite les travaux du bureau d’étude BL-Evolution sur le mise en place d’un outil d’évaluation des bénéfices (en terme d’émission GES notamment) de la cyclologistique. Les échanges avec le public portent plus particulièrement sur le développement de nouveaux services – et leur pertinence – comme la livraison rapide.
Le temps d’échange suivant porte sur le programme CEE Colis Activ‘. Les réactions des participants sont très partagées : pour certains, la cyclologistique est aujourd’hui performante et n’apporte pas de surcoût face à la concurrence « traditionnelle » donc le programme n’est pas pertinent. Il peut même s’avérer dangereux de rendre les entreprises dépendantes aux subventions. Pour d’autres, il s’agit d’un bon levier pour développer les livraisons à vélo dans des zones où rien n’a été fait.
Lucie Carriou présente le programme CEE Interlud et en particulier 3 problématiques d’importance pour la cyclologistique :
Finalement, Olivier Girault annonce la création d’une Fédération Professionnelle de la Cyclologistique sur la base d’un Manifeste pour une cyclologistique responsable. Cette fédération aura pour objectif de regrouper l’expertise des cyclologisticiens, défendre l’utilité sociale et environnementale de la livraison à vélo et structurer/professionnaliser la filière.
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L’atelier est animé par Thibault Quéré (Chargé de plaidoyer à la FUB).
La première partie de l’atelier porte sur la définition du plaidoyer, ses objectifs et ses outils. Thibault Quéré aborde également la différence entre le plaidoyer législatif et le plaidoyer réglementaire : ils diffèrent par leur origine et leur champ.
La seconde partie de l’atelier met à contribution les participants qui doivent classifier leurs propositions en fonction du cadre législatif et réglementaire. Les propositions du cadre législatif portent sur les avantages fiscaux aux entreprises à vélo et les aides à l’achat de vélo. Les propositions réglementaires portent sur le matériel (poids maximum, taille maximum, puissance moteur), les aménagements de voirie et logistique, l’intégration du vélo dans les services publics. Les sujets à l’interface entre le cadre législatif et réglementaire portent sur l’harmonisation de l’aménagement de la voirie et des droits d’occupation de l’espace.
En conclusion, Thibault rappelle les travaux de plaidoyer en cours (notamment les propositions de Guillaume Gouffier-Cha) et les autres moyens de mobilisation.
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L’atelier est animé par Sonia Boury (Co-gérante de ZePlombier), en présence de Mathieu Eymin (Directeur de Eymin Paysagistes et Velab), Olivier Girault (Directeur de Toutenvélo) et Eddie Pineau (Directeur de Sicle).
Le premier temps d’échange porte sur le lancement des entreprises des intervenants et la perception par le public. Dans les années 2010, la cyclomobilité professionnelle n’existe (quasiment) pas. Les confrères ou des clients considèrent que ces entrepreneurs ne sont pas « sérieux ». Le vélo est considéré comme une publicité ambulante. Aujourd’hui, l’ancienneté est un vrai gage de qualité.
Le deuxième temps d’échange porte sur l’engagement dans les Boîtes à Vélo (les intervenants sont tous administrateurs de l’association et ont participé à sa construction). Pour Eddie, l’engagement participe d’une démarche globale engagée et écologique. Il y a également une stratégie commerçante (l’idée d’être plus visible via l’association et de rencontrer son public). L’échange aborde également la concurrence vue comme saine et stimulante. Le jour où le vélo ne sera plus un élément différenciant, l’association aura peut-être atteint son objectif.
Le troisième temps d’échange porte sur l’objectif de faire grossir son entreprise et de la faire essaimer. Pour Olivier, une entreprise qui n’est pas en croissance (croissance pas forcément liée à la question économique), est une entreprise morte. Toutenvélo a choisi de dupliquer son modèle via des « freechises ». Pour Mathieu, l’objectif était plus de pouvoir rendre son entreprise autonome. Pour Eddie, il s’agirait plutôt de créer une licence de marque qui offrirait une formation afin de créer des confrères pas forcément concurrents.
Les questions et commentaires du public portent sur la conciliation entre la croissance de l’activité et la décroissance des impacts environnementaux (notamment liée à des vélos de plus en plus high-tech), sur le fait que la concurrence entre entreprises à vélo n’existe pas encore car elles sont trop peu nombreuses, sur l’objet vélo intrinsèquement vertueux car il pousse à l’innovation (par ses contraintes de capacité d’emport et de rayon d’action).
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